Les pays baltes au pas de course

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Les kilomètres s’enchaînent sur le bitume défoncé des routes secondaires baltes. Nous traverserons ainsi Estonie, Lettonie, Lituanie en moins de 10 jours, bien trop rapidement pour rendre hommage à ces pays encore préservés du tourisme de masse, mais suffisamment lentement pour ne plus jamais les confondre…

Les paysages sont plats, ruraux. Une monotonie verte bordée de plages de sable blond qui font la joie des enfants, et de capitales attirantes où petits et grands se perdent avec délices. Tallinn, Riga, Vilnius autant de villes trop longtemps enterrées vivantes par la machine à broyer soviétique et aujourd’hui pressées de rattraper le temps perdu.

L’histoire de leur libération vaut la peine d’être rappelée, tant elle s’apparente aux plus grands moments de l’Histoire en marche et démontre ce que l’union non-violente de tout un peuple peut réaliser. Mai 1989. Le mur de Berlin n’est pas encore tombé et les pays Baltes sont toujours sous le joug soviétique, ignorés des médias.
Il faut un acte fort et symbolique, capable de briser l’indifférence internationale. Ce sera rien moins qu’une chaîne humaine de 650 kms, reliant Vilnius à Tallinn en passant par Riga. Cette « Baltic Way » entrera dans l’histoire comme le symbole de la volonté commune, pacifique mais inflexible des trois états baltes à retrouver leur indépendance perdue depuis 50 ans.

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De ces trois villes, notre coup de coeur va unanimement à Tallinn et à ses échoppes tout droit sorties du Moyen-Age et dispersées dans un dédale de rues pavées enchanteresses.

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On se régale de plats roboratifs à des prix qui n’en sont pas… Cepelinai (amidon de patate fourré à la viande), saltiborscioi (soupe froide à la betterave) ou encore anguille fumée (rukytas unguris), le tout arrosé de bonne bière locale (alus).

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L’âme slave de ces villes se révèlent complètement dans leurs marchés si vivants et colorés, où se côtoient le meilleur : fruits et légumes frais, fleurs odorantes, étals de boucherie à perte de vue, et le pire : la misère montre ici son vrai visage où les laissés pour compte du système, principalement des vieux sans ressources, sont condamnés à y faire les poubelles pour survivre. Si le communisme n’excluait personne de la misère, le capitalisme est on le sait, loin de représenter une garantie de prospérité universelle…

 

 

2 réponses

  1. Sandrine
    | Répondre

    Ca fait plein d’idées pour des prochaines escapades….. Tallin donc…

  2. Françoise
    | Répondre

    Magnifique description …

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