Il y a une loi que j’aime tout particulièrement en Norvège, et qui rattraperait (presque) leur tendance agaçante à coller des prunes aux montants hallucinants (même pour des Suisses c’est dire!) pour le moindre dérapage: il s’agit de l’« Allemansretten ».
Un nom plutôt rébarbatif je vous l’accorde, mais qui cache une réalité très douce: le « droit de libre accès à la nature », droit carrément inscrit dans la constitution norvégienne… Autrement dit, la possibilité de faire du camping sauvage là où ça vous chante, qu’il s’agisse de forêts, parcs nationaux, champs (non cultivés) ou bord de route. Seule règle: se trouver à plus de 150 m de toute habitation. Et éviter absolument tout endroit avec l’inscription « Camping forbudt » sous peine de grosse amende, ça va sans dire…

Du coup, chercher un bivouac pour la nuit, devient un réel plaisir. On s’éloigne des routes principales et on fouine jusqu’à trouver l’emplacement idéal, conscient du luxe inouï que cela représente de pouvoir décider du paysage devant lequel nous nous réveillerons le lendemain…
Bivouacs en bord de mer, de lac ou de rivière, le long des routes, au milieu de la forêt ou d’une zone industrielle, chaque emplacement a son charme, ne serait-ce que celui de la nouveauté.

Vous le trouvez notre camping-car? Vu du ciel, tout au bout de l’île Vega… Petit bout du monde que nous avons quand même partagé avec un autre camping-car norvégien!