Frénésie sociale

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Quand il s’agit de condenser une année de vie sociale sur quelques semaines, ça donne une frénétique valse de dîners, apéros et autres agapes, avec famille, amis, collègues et connaissances perdues de vue depuis trop longtemps. Invitations planifiées de longue date ou improvisées à la dernière minute, chaque occasion est bonne pour resserrer des liens sociaux que, plus ou moins consciemment, nous craignons d’affecter par notre trop longue absence.

Les dernières semaines en Suisse filent ainsi entre socialisation à outrance, ultimes préparatifs et hyper-activité professionnelle plus propre à soigner ma bonne conscience que réellement efficace. Ce besoin vaguement hypocrite de compenser ma désertion prochaine me pousse à délaisser mes obligations familiales, oubliant coup sur coup le pique-nique de mon aîné, le spectacle de la petite et les contingences ménagères les plus élémentaires. Je me dis que j’ai un an pour me rattraper et refuse de revoir à la baisse le rythme de mes journées. Une sorte de compte à rebours inexorable s’est enclenché qui ne nous laissera plus en paix jusqu’au départ.

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