2 jours sur le lac Titicaca…

with Un commentaire

Click here to discover all Peru pictures

 

Dormir sur une île flottante, je n’osais pas y rêver… Mais nous l’avons fait! Ca sent bon le totora, le temps s’y écoule à un autre rythme, celui des barques — elles aussi en totora — et des discussions autour du feu dès la nuit tombée. 

On peine à le croire tant le soleil tape fort, mais nous sommes pourtant à 3800 mètres, sur le plus haut lac navigable du monde. Ce lac possède un pouvoir d’attraction indéniable. Il est d’un bleu si intense qu’on arrive difficilement à en détacher le regard, comme s’il avait réussi à nous hypnotiser.

Juan et Elsa nous accueillent avec une truite du lac. Les enfants se lient d’amitié avec leur petite fille, Saraya. L’île ne fait guère plus de 100 m2, mais c’est suffisant pour improviser une partie de foot suivi d’une bataille de totora en règle, sous l’oeil attentif de Martin le héron!

Nous montons dans la barque à tête de Puma de Juan et allons poser les filets avec lui.

La pêche ne sera pas miraculeuse mais nous aurons le plaisir de la déguster le soir même!

Au retour, il nous montre l’école — une école flottante, évidemment, à l’aune des 97 îles que comptent les Uros.

Nous passons aussi chez son frère, à qui nous achetons un peu d’artisanat et où nous revêtons les costumes traditionnels des îles. Pas de doute, cela sied mieux aux enfants qu’à nous!

Tous les 15 jours il faut remettre une couche de totora sur l’île. On assiste ainsi fréquemment à la collecte du totora.

Juan a mis 8 ans à construire son île. Elle est solidement amarrée au fond par 6 lianes (que l’on distingue sur la photo prise depuis le drone), ce qui lui laisse néanmoins une certaine liberté pour se mouvoir au gré des vents et des courants.

A la nuit tombée, on nous donne une bouillotte pour réchauffer notre lit, délicate attention quand on sait que la température va descendre aux alentours de zéro, comme toutes les nuits… Une dizaine de couverture recouvre les lits en totora, et après avoir admiré la voie lactée, nous plongeons dans un sommeil au parfum de roseau.

Le tourisme a remplacé depuis longtemps la pêche comme source de revenus principale, et si l’on peut déplorer le côté un peu Disneyland de l’aventure, il n’en reste pas moins que c’est aussi grâce au tourisme que ce mode de vie unique et atypique a pu être sauvé.

Photo souvenir avec nos hôtes:

 

 

Une réponse

  1. Audrey&Laurent
    | Répondre

    Hello,
    Très agréable à lire et Laurent nous a commenté en direct de ses souvenirs, il était bien content de se remémorer ce voyage et toute la culture de ses pays.
    Vous êtes déjà au Brésil, quelle va être votre prochaine destination ?
    On pense bien à vous.
    Bises

Répondre