De l’exiguïté de notre habitat…

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Pâques: on roule direction les Cinque Terre pour ce qui sera la répétition générale avant le grand départ. Une semaine de bricolage pour équiper et aménager le camping-car au mieux, le mot d’ordre étant de rentabiliser chaque micro-espace.

J’imagine que je vais m’habituer à devoir cuisiner à moitié dans l’évier, à attendre que tous soient assis pour pouvoir passer, à me lever le matin sans me cogner au plafond de la capucine, à descendre lestement sans dégringoler de l’échelle, à me glisser dans la douche sans me prendre les pieds dans les chiottes, à verrouiller tous les placards avant de démarrer, à ne pas laisser un verre d’eau / jeu d’échec / lunettes de soleil sur la table sans les caler, à ouvrir le placard à provisions sans que le contenu me dégringole dessus, à fermer les stores sans me coincer les doigts dans le système de verrouillage, à ….

Cet espace restreint me paraît soudain si difficile à apprivoiser que je me prends à douter de mes capacités d’adaptation.

Les enfants eux s’adaptent facilement, certainement en raison de leur gabarit plus compatible avec l’exiguïté de l’espace à disposition. Fabrice ne semble pas rencontrer trop de problèmes non plus, probablement en raison de ses gestes plus mesurés et de son caractère plus posé. Bref, le rôle de la râleuse maladroite m’est attribué sans débat.

Au final, la semaine de test est déclarée réussie à l’unanimité: Je suis enchantée d’avoir pu tester mon système de machine à laver. S’éloigne ainsi la perspective de revivre l’époque du fameux slogan « Moulinex libère la femme »… Fabrice lui est super content de son système de recyclage d’eau installé dans la sueur, et les enfants adorent leur nouvelle chambre.

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