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Il y a ceux qui se sont demandés si on ne « trouvait plus la sortie » en considérant nos allers-retours sur ces îles, et ceux qui nous croyaient depuis longtemps au cap Nord (que l’on n’atteindra jamais…). En fait, nous avons simplement profité au maximum de tout ce que la nature des Lofoten offre aux voyageurs pas trop pressés de la quitter.

C’est pourtant par des rafales de pluie et sous un vent violent que ces îles nous accueillent. Devant les falaises déchiquetées de ses côtes, je me prends à penser que cette météo déchaînée convient plutôt bien à ces paysages de bout du monde.

Le lendemain, le ciel baigne pourtant dans une douce lumière arctique, tandis que des relents de morue séchée nous chatouillent désagréablement les narines…

D’emblée séduits par cette terre de contraste malgré l’accueil un peu rude, nous partons à la découverte de cette Norvège insulaire. On joue à saute-mouton d’île en île, en se laissant emporter par les histoires de Vikings.

Quelle surprise de découvrir de longues plages de sable blanc baignées par des eaux tour à tour émeraude, azur ou bleu profond… Il ne manque que les palmiers et on pourrait se croire sur quelqu’île au milieu des Caraïbes! L’illusion est parfaite sur les photos, mais s’arrête net dès l’immersion du premier orteil dans une eau à 11° grand maximum…

Les villages des Lofoten sont pour beaucoup dans le charme qu’exercent ces îles sur le touriste de passage. Minuscules, aux noms improbables, imprononçables, inoubliables, ils respirent l’authenticité (et pas seulement à cause des odeurs de morue séchée…) Chacun a quelque chose d’unique à offrir:

Ici, un atelier de souffleur de verre qui se confond avec la nature environnante.

 

Là: Un phare désaffecté au large d’un quartier de maisons de pêcheurs entièrement sur pilotis.

Toujours: Un éclatement de couleurs sur les façades. Et une constante: les séchoirs à morue !!!