Les nuits agitées de Copenhague

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— Toc toc toc!

Trois coups violents contre la porte de Solaris, et je me réveille en sursaut, pas encore tout à fait sûre de faire la part du rêve et de la réalité.

— Toc toc toc!

Ce coup-ci, plus de doute. Je réveille Fabrice.

— On frappe, tu devrais aller voir ce que c’est… lui dis-je courageusement.

— Hmm, t’es sûre? J’entends rien.

Le temps de le convaincre, il s’extirpe du lit, mais manifestement encore à moitié dans ses rêves, il rate l’échelle et atterrit 2 mètres plus bas avec un inquiétant bruit sourd. Sale nuit. Entre-temps, il semble que dehors plus rien ne bouge. Fabrice guette un moment les alentours et revient se coucher. Je garde pour moi mes doutes…J’ai peut-être finalement quand même rêvé…

Petit flash-back: nous sommes arrivés à Copenhague la veille et avons trouvé un parking glauque dans la zone industrielle. Un propriétaire à la tête de Pat’Hibulaire demande 40€ en fournissant pour tout confort l’électricité et les sanitaires. Les alentours de son « camping » ne sont ni mieux ni pires, et on décide de bivouaquer à l’extérieur. En voyant une famille en camping-car ressortir du campement l’air dépité, je vais aux informations. C’est une famille franco-allemande d’origine serbo-portugaise qui vit expatriée en Suède! Véridique! Un vrai melting-pot culturel à eux seuls… Ils m’apprennent que le campement est plein. Parfait! La vague mauvaise conscience que nous avions à nous garer juste en face de la zone payante disparaît et nous leur suggérons de bivouaquer avec nous. Le premier moment de timidité passé, les enfants sont ravis de pouvoir jouer avec Magda et Louis qui ont leur âge. Mais c’est oublier un peu vite notre cher Pat’Hibulaire, qui nous aboie que nous ne pouvons pas rester là et veut nous envoyer dans un autre campement à quelques kilomètres. Persuadés qu’il bluffe pour justifier son business, nous décidons d’ignorer ses mises en garde. Il n’y a aucun panneau d’interdiction de stationner, nous sommes en pleine zone industrielle, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas rester.

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Nous passons le reste de la journée à visiter Copenhague en compagnie de Maya, José, Magda et Louis. Très belle rencontre qui nous donne envie de nous dérouter pour aller les retrouver à Stockholm dans quelques semaines… Nous verrons…

Nous dînons ensemble sur les quais si typiques de Nyhavn et rentrons tard aux camping-cars, toujours sous l’oeil mauvais de Pat’Hibulaire.

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Le fin mot de l’histoire, c’est qu’il s’est lui-même chargé d’appeler la police qui est effectivement venue frapper à nos portes à 3 heures du matin. Nos amis ont dû expliquer pourquoi nous étions là, pour finalement s’entendre dire de dormir tranquilles, qu’ils ne nous mettraient pas d’amende. Je n’avais donc pas rêvé, mais je ne peux m’empêcher de penser quel pays paisible ce doit être pour que la police n’ait rien d’autre à faire que de venir nous saluer en pleine nuit!

 

 

 

3 réponses

  1. Flo
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    Ah, ah, ah…. Un problème masculin de ne pas vouloir se lever la nuit…

    • admin
      | Répondre

      T’es dure avec lui quand même… En tout cas, faites gaffe dans votre camping-car en Australie, au cas ou un kangourou viendrait frapper à votre porte en pleine nuit, hi hi hi 😉
      Véro.

  2. Eric
    | Répondre

    Pauvre Fabrice, le réveil a été rude, voilà ce que c’est de se prendre pour Icare quand le soleil est couché, nous espérons que son dos n’a pas souffert, Véronique tu lui dois un petit massage. Eric

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