De la pampa des gauchos à la cosmopolite Buenos Aires

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Nous arrivons tard à Gualeguaychu, mais toujours sans un sou en poche et sans guère de provisions dans le camping-car (passage de frontière oblige, nous avons liquidé tous nos fruits et légumes avant…) Après avoir demandé en vain à quelques restos si on pouvait payer en carte, les enfants sont morts de faim et je me résous à faire cuire quelques pâtes sur notre grill, en plein milieu de la place de jeu encore très animée malgré l’heure tardive.

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Le lendemain nous devrons faire trois banques et à chaque fois 30 minutes de queue pour réussir à sortir de l’argent. Nous voilà prévenus: l’Argentine n’est pas l’Uruguay ni l’Equateur où nous n’avons jamais eu de problème à sortir de l’argent. Ici les retraits sont limités et à chaque fois sujet à une importante commission. Quant à trouver des dollars… Il faut oublier: monnaie refuge contre l’inflation galopante qui ronge le pays, il est rare et jamais proposé aux distributeurs. Il aurait fallu en prendre en Uruguay pour se constituer un pactole de sécurité. Trop tard!

Une fois que nous avons une somme raisonnable de liquide en poche, nous nous attaquons au problème numéro deux: trouver du gaz. Nous sommes soulagés de vérifier la compatibilité des bouteilles de gaz argentin avec un de nos adaptateurs emportés pour l’occasion: ouf on a eu chaud (et on aurait pu avoir très froid!)

Partout où nous allons, la curiosité et la gentillesse des Argentins est palpable. Ils sont fiers que nous visitions leur pays et nous le disent sans détour! A chaque arrêt, ce sont des discussions interminables qui démarrent avec souvent échange d’emails ou partage de leur calebasse de maté. 

Après quelques détours dans la verdoyante Pampa des gauchos, nous arrivons dans la capitale argentine.

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Bouillonnante, vibrante, captivante, avec ses quartiers si différents, Buenos Aires séduit, étonne, affole… 

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Du quartier des affaires au quartier populaire, du chic Palermo au bobo San Telmo, de la riche Recoleta à la colorée Boca, c’est chaque fois une autre ville, et une autre histoire.

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Buenos Aires se veut la ville des écrivains, et ça se sent à ses cafés tranquilles, propices à la lecture et à l’écriture et à ses librairies uniques au faste hallucinant.

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Alexis et Diane font la connaissance de Mafalda, l’héroïne imaginée par Quino, le dessinateur porteno.

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Elle est bien sûr avant tout la ville de la danse en général et du tango en particulier,  avec ses rues investies de jour comme de nuit par des danseurs professionnels ou occasionnels.

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Si l’atmosphère des grandes villes européennes est incontestable, son charme fané la rend unique. Les boulevards haussmanniens du quartier de la Recoleta surprennent le parisien qui durant quelques instants croit reconnaître ses rues, avant de ressentir ce je ne sais quoi de langueur décadente inconcevable dans la capitale française!

Après nous être un peu renseignés, nous avons l’audace de bivouaquer pendant trois nuits dans le tout neuf et très sûr quartier de Puerto Madero. 

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Avec un café qui sert le cafe con leche y medialunas (sorte de petits croissants) juste à côté et des espaces verts où se reposer de l’agitation de la ville, c’est l’endroit idéal… Y’a même la douche pas loin pour les enfants qui s’en donnent à coeur joie 😉

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Nous partirons à regret, après une dernière matinée à vélo dans la réserve naturelle de Costanera Sur. Cette zone de 350 ha, entièrement gagnée sur le rio le la Plata, a d’abord servi de décharge pour entreposer les décombres des démolitions nécessaires aux gros travaux des années 1970, avant d’être classée réserve naturelle en 1986. Lieu de passage des oiseaux migrateurs, elle joue le rôle de poumon de la capitale et est prise d’assaut tous les week-ends par les Portenos à la recherche d’un peu de verdure

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Pour finir, aperçu en musique de l’atmosphère unique des rues de Buenos Aires… De jour comme de nuit, c’est sûr, les Portenos ont le rythme dans la peau!

 

 

2 réponses

  1. Papiric
    | Répondre

    Diane et Alexis ont rencontré des copains hyper sympa, la photo sur le banc est pleine de tendresse, et Alexis est très complice avec son nouveau compagnon un peu gras en revanche !

  2. Mamiçoise
    | Répondre

    très beau reportage ! on a l’impression d’y être !

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